Journée 04 - 14 avril 2007, Vailly-sur-Aisne

Journée 05 - 21 avril 2007, Courcy

Journée 06 - 28 avril 2007, Berry-au-Bac

QUI EST LE GÉNÉRAL NIVELLE ?

Merci à la personne qui nous a transmis ce texte

Nivelle, Robert Georges (1858-1924)

Général français

Celui dont le nom reste associé à la malheureuse offensive du Chemin des Dames sort de l'école Polytechnique, section artillerie. Il prend part à l'expédition des Boxers en Chine en 1900, puis sert ensuite en Afrique.

Quand débute la guerre, Nivelle est simple colonel. En février 1915, il a atteint le grade de général de division. En février 1916, il participe à la bataille de Verdun comme commandant du 3e corps d'armée. Il se bat dans le secteur du Mort-Homme.

Nivelle remplace Pétain au commandement de la IIe armée le 1er mai 1916. Il s'agit d'assurer la défense de Verdun. Il charge le général Mangin de reprendre le fort de Douaumont. C'est l'échec. En juin, il doit céder le fort de Vaux aux Allemands, mais il repousse avec succès les derniers assauts allemands en juillet devant le fort de Souville.

En octobre, Nivelle prépare minutieusement la reconquête du fort de Douaumont. Après une semaine d'artillerie, il ordonne l'assaut, le 24 octobre 1916, et parvient à reprendre l'ouvrage. Son nom devient populaire. Il crée une très bonne impression sur les hommes politiques qui viennent au front. Nivelle leur semble celui qui peut sauver la situation.

Le 13 décembre 1916, il est à la tête de l'armée française, en remplacement de Joffre. Nivelle reprend, en la modifiant, l'idée d'une offensive générale sur le front de l'ouest avec les Britanniques ; une série d'attaques britanniques et françaises sur l'ensemble du front, qui culmineront avec la prise du Chemin des Dames, dans la vallée de l'Aisne. Ainsi, les armées françaises pourront déferler sur les arrières allemands. Son plan reçoit l'approbation des gouvernements français et britanniques. Nivelle impressionne notamment Lloyd George (de mère britannique, il parle couramment anglais).

Mais après le repli des Allemands sur le front de l'ouest lors de l'opération Albérich, le gouvernement français doute de la réussite du général Nivelle. Ce dernier insiste et donne des garanties sur la réussite de son opération. Après tout, il a la supériorité numérique. Et si la rupture ne se fait pas en 48 heures, il arrêtera tout. " Je ne recommencerai pas la bataille de la Somme " promet-il.

Le Groupe d'armée Micheler passe à l'attaque le 16 avril 1917. Il ne perce pas ; le plan, qui prévoit une déferlante d'unités françaises, échoue. Le général Nivelle ordonne de renouveler les attaques. Devant l'étendue des pertes de l'armée française et l'échec des assauts, le gouvernement lui demande sa démission. Nivelle refuse. Le président du Conseil, Painlevé, passe outre et nomme le général Pétain à sa place.

Le général Nivelle, après passage devant une commission d'enquête, est envoyé en Algérie. Sa carrière est terminée.

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