Journée du 29 mars 2008, Crépy-en-Laonnois
Journée du 13 septembre 2008, Craonne
Journée du 11 octobre 2008, Laon
LA REPRISE DE L'OUEST DU MASSIF DE SAINT-GOBAIN ET DU CHEMIN DES DAMES, AOÛT ET SEPTEMBRE 1918
Merci à la personne qui nous a transmis ce texte extrait d'un livret Michelin
Par attaques successives, d'abord à l'ouest en direction de la forêt de Saint-Gobain, puis à l'est, Mangin (10e armée) et Berthelot (5e armée) vont peu à peu déborder le massif du Chemin des Dames et contraindre les Allemands à l'abandonner
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L'offensive Mangin sur les plateaux entre Oise et Aisne. 18 août 1918 - Prolongeant vers l'est l'action engagée entre la Somme et l'Oise, le général Mangin déclenche, le 18 août, une attaque foudroyante; malgré une vive résistance, l'ennemi est bousculé sur une profondeur de 5 kilomètres. 11.000 prisonniers et plus de 100 canons capturés. Le 21, l'ennemi est poursuivi jusqu'à l'Oise et l'Ailette et sur les bords du plateau de Juvigny. Le 23, les 7e et 30e et 1er corps victorieux bordent l'Ailette, créant un saillant de plus de 12 km de profondeur, très menaçant pour les divisions ennemies qui tiennent le Chemin des Dames et les abords de la Vesle. Infatigable l'armée Mangin repart à l'attaque. |
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30 août Le 30août, pendant qu'elle cherche à déborder le massif du Chemin des Dames par le nord-ouest, progressant vers Coucy-le-Château et la forêt de Saint-Gobain, elle aborde les plateaux au nord de Soissons et avance jusqu'aux avancées de la ligne Hindenburg. L'ennemi sentant le danger, accroît la résistance, fait donner la garde prussienne qui contre-attaque sans répit. Néanmoins part une pression continue, l'ennemi est refoulé au-delà de Coucy et plus au sud des les positions Hindenburg. La résistance ennemie s'accentue encore; la disposition de son artillerie renforcée, l'aménagement d'une ligne de repli qu'il garnit de minenwefer, indique sa volonté de tenir à tout prix sur ces positions; |
Ses fantassins possèdent de nombreux fusils et canons anti-tanks, renforcés par des pièces mobiles; son intention est de prendre ses quartiers d'hiver sur le Chemin des Dames. Mais l'Armée Mangin va déjouer ses plans. Le 14 septembre , elle repart à l'attaque. La lutte se poursuit âpre dans les positions Hindenburg; l'ennemi multiplie ses contre-attaques, du 19 au 27 septembre. Enfin le 28, épuisé et dominé il se dérobe.Mangin jette ses avant-gardes à ses trousses, les patrouillent poussent jusqu'à Pinon-Chavignon, le fort de la Malmaison est dépassé. Cette poursuite pressante se poursuit le 29, de l'Ailette, au nord de Pinon, à Chavonne sur l'Aisne. |
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L'offensive Berthelot sur la Vesle. Profitant de se débordement du massif du Chemins des Dames par l'ouest, la 5e Armée (Berthelot) attaque , le 30 septembre, sur la Vesle avec les 3e , 20e et 5e corps. La Vesle franchie, ces corps poussent vigoureusement, vers l'Aisne, l'ennemi désemparé. Le 3e corps atteint l'Aisne. Renforçant l'aile droite de l'armée Mangin, le 2e corps italien (Albricci) dépasse le plateau d'Ostel. L'ennemi se replie jusqu'au canal de l'Aisne à l'Oise, aux abords duquel il oppose une vive résistance. Plus à l'est, le repli de l'ennemi est encore plus rapide; le massif de Saint-Thierry est dépassé, l'action s'élargit jusqu'à Reims. Le 3 octobre, l'armée Berthelot borde l'Aisne et le canal de l'Aisne à la Marne. |
Toute la région entre l'Aisne et la Vesle est donc libérée; 3.000 prisonniers et un important matériel sont capturés.
Le général Berthelot, envoyé en mission en Roumanie, est remplacé à la tête de la 5e Armée par le général Guillaumat.