L'ÉTAT DU 1er CORPS DE CAVALERIE? A LA FIN AOÛT

Ce texte est extrait du livre, écrit en 1918 par le COMTE ARNAULD DORIA, porte le sous-titre :

Histoire du Raid d'une Division de Cavalerie pendant la Grande Guerre. Edité chez PLON-NOURRIT et Cie, IMPRIMEUR-ÉDITEUR, 8, rue Garancière- 6e . Le texte intégral est sur le site.

Depuis plus d'un mois, en effet, sans trêve ni repos nos cavaliers ont sillonné les routes de France et de Belgique : le 1er août, la 5e division de cavalerie est à Rethel; le 3, les derniers éléments sont débarqués et les régiments se trouvent désormais à l'effectif de guerre; le 5, les premières reconnaissances et les détachements de découverte sillonnent la Belgique le 8, le corps de cavalerie se porte dans la direction de Liège, couvrant 95 kilomètres dans la même journée; le 9, la division est sur la Lesse, après une marche pénible, les chevaux n'ayant pas eu de distributions régulières depuis trois jours; le 11, elle arrive à Paliseul; le 12 et le 14, au cours de marches et de reconnaissances, elle prend le contact de l'ennemi; le 15, elle livre combat sur la Lesse et sur la rive gauche de la Meuse, dans la région de Florenne; le 16, elle tient les passages de la Meuse et surveille les ponts sur la Sambre, entre Tanemies et Charleroi ; le 17, elle part en exploration au nord de la Sambre et attaque le 18 des forces importantes d'infanterie et de cavalerie ; de nouveaux combats, souvent violents, sont livrés du 19 au 22 août ; puis, voici la retraite qui commence. Le 24, le corps de cavalerie se déplace pour dégager les derrières de l'armée anglaise et poursuit ce mouvement le lendemain ; le 26, la 5e division attaque Serawilliers ; les 27 et 28, elle participe à la protection du flanc ouest d'une division d'infanterie anglaise, qui se replie de Vend'huile dans la région sud-est de Péronne ; le 30, elle couvre, avec la 3e division de cavalerie, la retraite du 7e corps d'armée; le 31, une partie de la division assure la protection de Thérain, qu'elle met en état de défense ; c'est ce même jour que le capitaine Lepic, envoyé en découverte avec son escadron vers Gournay-sur-Aronde, s'étant mis en observation à Saint-Maur, " s'aperçoit avec surprise que les énormes colonnes de Klück qui, jusque-là, marchaient en apparence droit sur Paris, au lieu de prendre la route d'Estrées-Saint-Denis qui, par Senlis, s'y achemine directement, s'engageaient sur la route qui, passant par Compiègne, s'oriente au sud-est, vers Meaux. Ce qu'il constatait là et allait, le premier, signaler, c'était un événement capital : Klück, inopinément, infléchissait sa marche et, s'écartant de Paris, courait à la Marne ". Le 2 septembre, la 5e division de cavalerie reprend son mouvement de retraite par Autheuil et Haravillers ; le 3, elle passe la Seine à Meulan et gagne, les jours suivants, la région de Versailles, où elle est remontée et complétée.

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